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Ciné Club de la diversité

  • Photo du rédacteur: Association Karavan
    Association Karavan
  • 1 déc.
  • 2 min de lecture

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Karavan, en collaboration avec l'association "Coup de Soleil - Toulouse", vous proposent une nouvelle séance avec le film de Serge Le Péron et Saïd Smihi "j'ai vu tuer Ben Barka".


Suivi d’un débat sur ce film qui revient sur l’assassinat de Mehdi Ben Barka, leader de l'opposition marocaine. Georges Figon assistait le 29 octobre 1965 à son enlèvement en plein Paris. Il était en contact avec lui car ils devaient collaborer pour tourner un documentaire sur la décolonisation. Mais le projet était un piège des services secrets marocains. Figon, qui en savait long a été retrouvé mort en janvier 1966 : que cache son suicide ? 


Avec la participation au débat de Saïd Smihi, militant et co-réalisateur du film. 


 Entrée libre 

Jeudi 11 décembre 2025 à 19h00

À l’Espace diversités laïcité 

38 rue d’Aubuisson 31000 Toulouse, Métro François Verdier. 


Saïd Smihi , ancien militant d’Ila al-Amam, le groupe maoïste dirigé par Abraham Serfaty dans les années 1970, est réalisateur et acteur. Il est connu pour J'ai vu tuer Ben Barka (2005) et Les matins chagrins (1990).



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Figure historique du mouvement national marocain sous le protectorat, leader de l’opposition au début du règne d’Hassan II (1920-1965). Mehdi Ben Barka est né en janvier 1920 dans une famille modeste de la Médina de Rabat. Son père est un petit commerçant et sa mère fait des travaux de couture à domicile. Il est le troisième d’une fratrie de sept enfants. Il fait des études de mathématique à Alger et devient professeur de lycée. Proche du Palais, il enseigne aussi au Collège royal. Il a le futur roi Hassan II parmi ses élèves. Parallèlement, il s’engage en politique contre le « protectorat » français sur le Maroc.


Dès 1943, il participe à la création du parti de l’indépendance. En 1945, il est l’un des responsables de l’Istiqlal, le parti nationaliste qui a mené le Maroc à l’indépendance. En 1955, il participe aux négociations qui aboutiront au retour du roi Mohammed V que les autorités française avait exilé à Madagascar et, en 1956, à la fin du protectorat. De 1956 à 1959, Mehdi Ben Barka est président de l’Assemblée consultative du Maroc (ANC). Représentant de l’aile gauche d’un parti qu’il juge trop conservateur, il provoque une scission et fonde en 1959 l’Union nationale des forces populaires du Maroc (gauche), qui se place dans l’opposition au régime du roi Hassan II.


En 1963, Mehdi Ben Barka dénonce le conflit frontalier qui oppose le Maroc et l’Algérie. Accusé de complot, est condamné à mort par contumace (il était à l’étranger). Mehdi Ben Barka doit s’exiler. Il vit entre Genève et Le Caire. Il s’impose comme un organisateur actif des luttes du tiers-monde. Il est notamment chargé d’organiser la participation des mouvements révolutionnaires du tiers monde à la conférence tricontinentale qui doit se réunir à La Havane en 1966.


Le 29 octobre 1965, alors que Ben Barka se rend à un rendez-vous à la brasserie Lipp à Paris, il est enlevé et disparaît. Son corps ne sera jamais retrouvé. Depuis près de soixante années d'une enquête judiciaire qui n'est toujours pas terminée, l'implication des pouvoirs politiques de plusieurs États dans cet assassinat présumé reste controversée.


 
 
 

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